Vous ne savez pas les dégâts que vous faites, en plus de dire un mensonge.
« Tu nous abandonne? » me suis-je entendu dire en partant. Non, je vous abandonne pas, c’est faux : je quitte votre maison pour rentrer dans la mienne. Ma route prends un chemin qui certes m’éloigne de votre présence mais non je ne vous quitte ni ne vous délaisse : vous restez dans mon cœur et je m’occuperai dorénavant de vous, de notre relation, d’une autre manière qui, oui, à pour base le fait que nous ne soyons pas en présence l’un des autres. Vous quittez la pièce où je suis, m’abandonnez-vous ? Non, bien sûr : vous savez dans quelle pièce je suis, mon souvenir est présent dans votre mémoire à court terme. Bien sûr que non vous ne m’abandonnez pas ; il ne vous viendrait jamais à l’idée de dire que vous m’abandonnez, pas plus qu’il ne viendrait à la mienne de vous en accusez.
Alors voyez-vous quand je quitte votre maison pour rejoindre la mienne, il se passe la même chose : je quitte votre champs de vision, je change de pièce (ok de ville aussi) mais vous restez dans ma mémoire. Notre relation continue ; je ne désire pas y mettre fin. Je ne vous délaisse pas, et il n’y a rien de définitif dans ma démarche.
Vous aurez de nouveau de mes nouvelles, je penserai à vous quand vous ne penserez pas à moi parce que je suis en vous comme vous êtes en moi. Nous avons laissé des marques l’un chez l’autre, nous nous sommes aidé à grandir. Il est impossible que je vous oublie, il est impossible que l’éloignement que j’opère soit définitif. Tout au plus est-il celui de nos enveloppes charnelles mais mes pensées tournent autour de vous, notre relation est indissoluble et elle se transforme, temporairement.
Personne n’oublie personne, personne n’abandonne jamais personne.
Vous faites des dégâts incroyable en mentant de la sorte, en accusant l’autre de vous abandonner. Vous mentez, vous vous mentez, vous chiez sur une relation qui vous est pourtant chère, vous laissez parler la destruction qui hante ce monde, vous vous détruisez.