Tout infini qu’il soit, le temps a des murs : le soleil se lève, les gens vivent, mon rythme biologique tourne.
Je ne peux pas être seul dans mon univers. Faut fatalement que je rentre en contact avec les autres a un moment où à un autre. Ou plutôt que eux me rentrent dedans.
Là où je m’imaginais un temps infini et vide, à peupler, je me sens en fait contraint, enfermé, limité ; mon temps est empêché dans son envie de s’étendre.
Il me semble compliquer de faire sauter ces murs.