Ici le temps est plus calme, plus accueillant, moins agressivement vide que dans le centre. Les pensées ont le temps d’y prendre racine. Il a une structure assez douce, qui est celle de la journée et du rythme du soleil, puis des saisons. Dans cette structure en fin de compte assez peu de choses, mais pas rien. Il est fait de bois, et de montagnes bien sûr. Il est fait de deux personnes. Et demi. Une reine (au rythme lent) et son roi. Et leur enfant, bien calme.
Aucune obligation d’aucune sorte. Personne à éviter, personne à attirer, presque rien à penser.
Les pensées, timidement, prennent leurs aises, tâtent les limites du temps et s’apercevant qu’il ne les empêche pas de s’épanouir, étendent leurs ramifications.