Prendre congé de soi, se foutre la paix, tout déposer dans un coin et prendre un tournevis pour prendre le temps de réparer, d’observer, de comprendre, de remettre les choses en place. A l’abri, isolé, sans être emmerdé.
Ni par soi-même ni par les autres.
Comment, donc, dire (hurler à faire trembler trame de l’univers) stop. Stop au temps, aux sensations, à tout.
Et comment dire aux autres, à tous, qu’ils ont tort et que je sais bien, moi, ce que je ressens puisque c’est moi qui le ressens. Et que si j’ai mal là, qu’il me manque ça et que je vois les choses ainsi c’est que j’ai mal là, il me manque ça et je vois les choses ainsi. Point. Non ?
Comment gérer tout ça sans craquer ? Comment faites-vous pour ne pas craquer face à l’absurdité du monde et tous vos défauts ? et face à vos douleurs ?
Comment faites-vous pour gérer tout ça sans pleurer ?
Comment faites-vous pour pleurer ?
Tracklist – « Une table à trois », de Zen Men. Parce que … est-ce que c’est les autres qui ne comprennent rien ? ou est-ce que c’est moi qui ne comprend rien ?