Ou cette furieuse impression de marcher à contre courant, à l’écart du chemin et en dehors de mes baskets.
Envie de tout et de rien à la fois, sans savoir si je dois m’y atteler ou pas ; en parler, le hurler, le montrer, le demander, le taire, l’écrire, l’enfouir, le pleurer.
Et à qui, et quand, et sous quelle forme.
Mon stage me gonfle (article à venir) et je dois pourtant le valider.
Bosser me soule et ne rien faire me fait culpabiliser.
Sortir me coûte de l’argent que je ferais mieux de garder pour mes études, mais je n’ai pas envie de rester chez moi.
Être seul me pèse mais j’ai la sainte flippe de … hein ? plaire ? me lier et perdre ? me lier et souffrir encore ?
J’ai envie de sexe mais je ne cherche pas de partenaire.
So what ?
Je n’arrive pas à faire la paix avec moi-même. Avec cette part qui au fond me sous-tend. Avec cette part qu’au fond de moi ELLE a maltraité, martyrisé, écrasé.
Alors je la laisse en paix. J’essaie de la laisser en paix. De mine de rien ne pas trop m’en occuper sans ni l’ignorer ni m’énerver contre elle. J’essaie de continuer mon chemin.
Tout en me demandant si sérieusement je ne suis pas un putain de vilain petit canard,
à faire les choses à l’envers, pas comme tout le monde, dans le désordre, à côté ;
à voir ce que d’autres ne semblent pas voir mais qui me semblent EVIDENTES.
So what ?