Ce n’est pas qu’une salade.
C’est un projectile que vous envoyez sur votre ennemis. Contrairement au missile, qui est guidé, la roquette ne l’est pas. Le lancement se fait un peu de manière pifométrique, quoique ciblée, mais votre ennemi peut l’éviter s’il court vite, ou l’esquiver s’il est fort (mais faut qu’il soit fort).
Quand elle atteint sa cible, la roquette fait des dégâts. Ce ne sont pas ceux d’une bombe atomique mais ça fait mal. Vous ne voudriez pas tuer votre ennemi, n’est-ce pas ? N’est-ce pas ? C’est plus sympa s’il est encore vivant.
Si vous en envoyez plusieurs plus ou moins en même temps, vous jouez de l’orgue de Staline et vous lui faites vivre un véritable enfer. Là, votre ennemi peut mourir (bouh, pas glop 🙁 ) ou fuir le champs de bataille (pleutre) et le jeu est terminé (mais vous l’avez bien cherché, non ? non ? ). Plus d’ennemis, plus de guerre, chacun rentre chez soi.
S’il ne meurt pas et ne fuit pas, et une fois que vous en aurez marre de jouer avec lui, votre ennemi gardera bien sûr des cicatrices pendant plusieurs jours, mois, ou années (surtout si vous prenez soin de ne pas les soigner). Mais c’est ce que vous (enfin, vous, vous, quoi) vouliez, non ? non ?
S’il est revanchart, c’est la guerre ouverte ; à vous de choisir la variante : blitzkrieg, froide, larvée, atomique, … Ça se finira en victoire à la Pyrrhus, de toutes façon ; vous serez bien avancé mais vous l’avez cherché, non ? non ?
S’il ne l’est pas (veinard ! ) il se terrera un moment pour lécher ses blessures, et vous pourrez de nouveau jouer avec lui.
Appliquées à l’art des relations humaines, les roquettes sont des attaques gratuites contre votre interlocuteur, ciblées là où vous savez que ça fait le plus mal.
Vraiment mal.