Toujours la même pente, la tête dans les nuages, encore, tu somnolais un peu, comme tous les matins.
La masse blanche est toujours là, avec à ses pieds, devant toi, toujours ces marcheurs. Tu les suis.
En haut de la crête cette fois-ci pas de vent, mais une odeur d’humidité. La pierre mouillée, la lande humide. Des souvenirs arrivent, furtivement : de grands espaces, des matins calme, l’air lourd et frais.
Ou peut-être as-tu inventé cette dernière odeur ? Car après tout tu viens de te rendre compte que tu es à la Défense, et qu’il n’y a pas de végétation, sur le parvis de l’arche.