Capoeira, arte viva … Et en tant que tel, toute nouvelle expérience est enrichissante.
Des fois, un groupe de capoeira organise des ateliers, un week-end.
Ca consiste en un stage intensif sur deux jours, payant (pas cher : de l’ordre de la vingtaine d’euros) avec des profs dont on n’a pas l’habitude qu’ils nous fasse cours. C’est souvent 4 à 5 heures par jours, avec, au choix et en vrac : Maculélé, instruments, samba, acrobaties, et cours (bah oui).
Se faire prendre des cours par un prof autre que le sien est déjà, en soit, enrichissant, même s’ils font parti de ceux qu’on a l’habitude de côtoyer dans les festivals parce que faisant parti du même groupe : autre manière d’enseigner les même choses, autres choses à enseigner…
Ce fut le cas il y a 10 jours : atelier de capoeira avec mon groupe. Intéressant. Et comme ce genre d’activité est ouverte à tous, y compris les capoeiristes des autres groupes (on est pas sectaire, et la capoeira n’est pas une compét’), quelques uns sont venus. Et nous ont annoncé leur atelier le week-end suivant (le week-end dernier, du coup).
Auquel j’ai participé.
Autre manière d’enseigner : plus carrée, peut-être plus scolaire, peut-être plus pédagogique (j’ai appris deux petites choses qui me manquaient), peut-être moins chaleureuse, mais assez différente pour se rendre compte des styles des différents groupes.
Et que le mien est encore jeune : les plus hauts gradés sont corde orange, alors que chez eux ils sont orange-bleue, dernier grade avant celui d’instructeur. Et qu’il n’y a pas d’âge pour ça : une de leur corde orange-bleue a 20 ans …
Et ça permet de rencontrer plein de nouvelles têtes, de se faire plein de nouveaux potes, de voir d’autres styles …
Capoeira, arte viva …