Le retour à Paris s’est bien passé, il a été assez rapide (à coup de bouquins, le temps passe vite)
J’ai rendu la voiture crade comme elle était
Un aperçu de mon coffre, tout de même:
Le plus dur a été le trajet entre la station de métro et chez moi: j’avais (et j’ai toujours) l’impression d’être dans un mauvais et glauque rêve: rien n’a changé alors que moi oui, j’ai l’impression de retourner m’empêtrer dans de la mélasse, je n’éprouve aucun bonheur à retrouver Paris ou mon appart’. Pas que ça m’angoisse mais ne me tente pas plus qu’un plat de nouille froide que je serai obligé de manger.
J’ai fait un bout de chemin, et je reviens à mon point de départ qui lui n’a pas changé. J’ai l’impression d’avoir fait tout ça pour rien, d’être revenu en arrière.
Merde, c’est pas en revenant en arrière qu’on avance, non?
Ce n’est pas revenir en arrière, c’est revenir « à sa base »,pour reprendre son souffle, la tête pleine de souvenir, les mains et le cœur pleins d’expériences, heureux d’avoir fait ce qu’on à fait.
enitèrement d’accord avec bernard ! 🙂
Si ma base est un porte-avion, je devrais m’y sentir chez moi, ce qui n’est clairement pas le cas…