Pas de confinement ici, donc ballade au bord de la Meguro river, qui passe ici. Malheureusement pas de cerisiers en fleur, sauf un dissident (je l’ai appelé Cédric). Je me retrouve en plain syndrome de Florence (aha) ou de Stendhal. C’est moins grave que le corona. Moins aiguë que ce qu’en dit Stendhal : je trouve tout très très beau : les lumières #letThereBeLight, le lettrage, les plantes, les immeubles, les gens, le calme, les relations, ma vie, l’univers… Ça me colle une certaine tristesse colorée (« Shambala, l’art sacré du guerrier »). Je me sens comme un chamallow prêt d’un brasier, et j’ai envie de tout photographier #maisCaRendRien.
Vu le nombre de cerisiers pas en fleur, d’ici une semaine ça sera MA-GIQUE. Mais dans une semaine. En attendant j’essaie de ne pas me disloquer… Je me sens comme devant un film de Terence Malik (« The tree of life »).
On décide d’aller se faire couper la tête par Bill. Je déconne… à peine : on va au resto qui a servi de cadre (ou d’inspiration ?) Kill Bill 2.
Et là… là… bah là c’est comme dans « l’assassin infini » (de Greg Egan) : les réalités se superposent et je suis au milieu : ça ressemble aux auberges des histoires médiévales fantastiques, à l’antre du clan Yiga dans botw, à un décors de ciné, et à un izakaya de cet univers ci. Je choisi cette dernière réalité afin de ne pas laisser Flo et Quentin seuls et on mange #fuckingMiamPlusPlus.
Retour à la maison avec toujours cette très jolie tristesse et l’impression d’être un peu plus que moi dans ma tête…