Mais comme il fait pourri comme au premier jour, changement de programme : on décampe (sous une attaque de moustiques, qui se vengent) et direction Petropavlosk. En chemin nous essaierons de voir des saumons et des ours (nous n’avons ces derniers qu’en carte postale), et de nous baigner dans un station thermale (tada !)
Ayant fini 100 ans de solitude, je décide d’aller dans la cabine du camion. Oui, depuis le début du séjour il est possible de prendre une place dans la cabine du camion. Mais comme j’ai tout le temps eu un bouquin en cours, j’ai tout le temps refusé d’aller devant.
Je comprends pourquoi j’avais mal au coeur : à cause du parfum de voiture.
Petite collation sur un pont où les moustiques ne nous font même plus peur et où certains voient des saumons, mais toujours pas le bout de la queue d’une oreille d’ours.
Finalement Sacha nous amène à une station thermale top of the pop. Enfin… qui a due l’être dans les années 50.
200 roubles (4€) l’entrée pour un retour en Russie de l’URSS. Deux bassins, un très chaud, un chaud, pas entretenus : de la mousse au fond de la piscine, la nature qui reprend ses droits au fond de la zone, les murs repeint à la dernière fête des poules et qui manquent de se gaufrer, enceintes AIWA fixées à l’arrache avec les fils qui pendouillent. Bref, un pur moment d’anthologie dans le passé.
Arrivée à Petropavlosk je fais une lessive d’urgence afin d’éviter qu’un écosystème ne se développe dans mon sac à dos.
Une petite traque aux souvenirs en taxi qui nous a coûté un bras, et une brève entrevue avec la police locale, et repas au resto. Puis bière avec Côme.
Puis attaque en règle et en ligne de ma très chère horde de démons. Je la calme à coups d’armes chimiques avant que la totalité de la nuit ne se soit écoulée. Du coup sommeil pourri.