Avachinsky

Réveil trop tôt, peu dormi, pas rêvé, du coup petite mauvaise humeur.

J’englouti mon petit déj vite fait.

Ma main retrouvant peu à peu sa force, j’ai la bougeotte et envie de faire des pirouettes. Vivement la capoeira…

« Cent ans de solitude » me reste étrangement en tête. Certaines scènes font violemment écho à mes rêves, mes souvenirs. Le style de l’auteur a la faculté de les transformer en vrilles qui s’ancrent particulièrement bien dans ma mémoire.

2h de route et un changement de courroie de transmission plus tard nous voilà dans l’Avachinsky : une énorme plaine pentue et très très venteuse, pleine de spermophiles (c’est leur nom officiel, j’y peux rien) que nous rebaptisons vite fait abat-jour (spermophile->spermophore->photophore->abat-jour)

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Nous logeons dans une sorte de refuge : plein de chambres, toilettes à l’extérieur, cuisine, salle commune. Un repas plus tard et nous voilà en route vers Le Chameau (rapport que ça a une tête de chameau). 2h de marche prévue. Par un vent à décorner le diable en personne, mais pas de pluie (« ça mouille mais il ne pleut pas », dixit Anneuh-Marie)

Tu parles… On arrive en haut bien trempé.

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Et redescente par la même météo. Une fois arrivé au refuge, opération séchage : tout le monde met ses fringues dans la salle commune, où un fil à linge est tendu et le feu de la cuisine attenante allumé. Miam (et un renard fait pareil, dehors), tarot et dodo. Le courant, fourni par un générateur, est coupé à 23h et demain petit déj à 6h30.

9h de marche prévues demain, pour aller voir l’Avachinsky.

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