Rétrospectivement, je m’aperçois que beaucoup de choses m’ont préparé à ce moment.
- Pas d’emprunts sur le dos : moto payée cache, locataire.
- Pas d’obligations familiales : pas de bambins, pas marié.
- Un niveau de vie en dessous de mes moyens.
Et il me semble que toute ma vie j’ai su, de manière floue mais indéniable, que ce moment allait arriver.
Mais il me reste des doutes. Est-ce que je choisis cette voie de plein gré ou pour plaire à quelqu’un ? pour fuir quelque chose ? Pour guérir quelqu’un, éventuellement en moi ?
D’aucun pourrait arguer que ce sont nos blessures qui nous rendent unique, et que ce sont elles qui nous donnent le plus d’énergie.
Admettons.