7h45 le réveil sonne, et la pluie tambourine toujours sur la tente.
OK.
Harnachement : sortir le corps du duvet (chaud) et enfiler tee-shirt, pantalon (encore humide), polaire, pantalon de pluie (encore mouillé) chaussettes (pas sèche), parka (fraîche), et sortir les pieds de la tente pour les mettre dans les chaussures (trempées).
Petit déj, ou pour une fois je ne suis pas le dernier ni de mauvaise humeur (c’est Charles), grand luxe : Nutella.
Nous allons visiter des grottes. Le temps sera constant toute la journée : pluie, vent, froid. Un temps à rester faire l’amour sous la couette.
Les grottes sont à 1h de route d’ici, pendant laquelle je me noie dans Cent ans de solitude : du Vian mixé avec Zafon et Simmons. Pur bonheur.
Les grottes sont froides mais sèches, au moins.
Mais froides…
Ce temps désolant me permet de voir que mon pantalon de pluie n’est pas aussi étanche que je le pensais, mais que ma parka oui.
Sur le chemin du retour Sacha nous met le chauffage (oui le camion a le chauffage, en plus d’une prise 220V et un écran) 1h de trajet ne suffit pas à sécher tout le monde complètement. Nous passons le reste de la journée au camps. Tarot pour certains, lecture pour d’autres. Le temps ne change pas : constamment pourri. J’emballe mes cailloux dans du PQ et les range dans une boîte, écris, m’énerve, joue.