Une petite mini wini conférence avec un vulcanologue à propos des volcans du coin (où l’on apprend que le billard et le piano font partie de leurs outils), nous partons pour les flans du Kloutchevskoy.
Quelques heures de route dans notre 6×6 dans de la pampa lunaire. Mais c’est rien en comparaison de ce qui nous attend…
Le paysage change : de forêts et sable il passe à champêtre. Ouais ouais, champêtre ! Genre dense où tu vois pas le sol, uniforme dans sa variété.
Sol volcanique, tu m’étonne : acide, riche. Mais à ce point…
Ça donne envie d’aller gambader dedans mais ça serait une erreur…
Arriver au camps, montage de tentes et go pour crapahutage. Équipement : guêtre, bâtons, anti moustique, cape de pluie, chapeau et moustiquaire à chapeau. Parce qu’un tiny mini wini détails n’est pas encore très évident : les moustiques.
Pour faire court : je n’en ai jamais vu une telle concentration. Jamais. Tu t’arrête, t’es envahi. Tu regarde autour de toi, c’est un nuage. Et pour ceux qui doutent :
La flotte se mêle de la partie. Mal équipé (sans ponchos) je fais le tour de ma situation. Non, pas de soucis : pas d’echapatoire, nowhere to hide : sous la flotte, et avec les moustiques. Le sac sera trempé mais j’ai une burqa :
Après deux heures de marche, quand même faut dire que le paysage est à couper le souffle.
La photo ne rend évidemment rien mais à pertes de vue c’est taupinières, lande, caillasses. Uniforme dans sa diversité et dans son étendue.
Extra terrestre. C’est à la fois champêtre et la BD Aâma, avec son foisonnement de vie hors de propos.
Retour au camp, et c’est la quantité de moustique qui cette fois me bluff. Je regarde un de mes compagnons de route et j’en vois 50 qui tournent autour de lui. Ahurissant.
Trempé, je suis bien content de retrouver la tente. Havre…
A table, le soir, bonnes crises de rire. Comme prévu je me suis gouré sur l’ambiance du groupe…