Les pauses entre les notes permettent de les dissocier, de leur accorder à chacune l’espace dont elles ont besoin, et d’in fine construire le rythme.
Sans silence, pas de mélodie : bruit continu.
Ainsi en va t’il des pauses café, des vacances, des week-end, de l’hiver, des soirées tranquillou, des blancs dans les conversations, des bullages en pleine soirée ou en pleine rue, des pauses dans les relations, des jours sans, des coups de mou, des envies de se taire, des périodes off, des « j’ai envie d’être seul(e) ce soir », des « nan, pas la motiv de bouger ce soir, désol », des « je vais prendre l’air, je reviens », du sommeil, et de tant d’autres time for me (« daaaaable) que je m’accorde trop peu souvent, que nous nous accordons trop peu souvent, et qui sont les silences de la mélodie de la vie, de nos vies.