Reprise de la Capoeira, après 3 semaines d’abstinence forcée. Mais disons que j’avais bien souvent des chants de capoeira en tête …
J’avoue que peu de temps avant de m’y rendre ça me soulait de me bouger, mais je me connais, je connais ma drogue … Je m’y rend en sous-marin (les motards parisiens me comprendront). Je scrute les nouveaux cordés, me recolle avec mon/ce monde. Entraînement.
Ratazana y va doucement, précisément, c’est cool. Je retrouve mes repères, mais aussi mes fils, aussi douloureux qu’ils soient … Je tente de les réorganiser, sans grand succès, alors je ferme les yeux et bouge …
Le cours se poursuit par deux mini rodas. Dans la mienne, interdiction de coups de pieds, il ne faut que bouger. Okay pour ça, allons-y. Je réaffirme ce que disait le prof de moi : je suis trop souvent au sol. Mais ma foi je regarde l’autre, je le surprend.
Puis ne sont autorisés que 3 styles de coup de pied. Ça me va aussi. Je suis encore bien trop souvent au sol, mais je me surprend à être bien synchro avec une des filles. Agréable sensation du jeu partagé, des sourires, des bonnes réponses données aux questions …
Et enfin roda (d’anniversaire). Je suis encore trop au sol, mais … je m’amuse, (me) surprend, plusieurs viennent à la fin me serrer la paluche en souriant. Ma foi, ceci ne m’arrive pas si souvent que ça !
Je kif, mais je suis encore dans ma lune, bien loin du sol …
Demain, autre drogue ; venue du ciel …