Cette semaine j’avais envie de tout brûler.
Ou plutôt non : j’ai érigé de rage un mur de flammes autour de moi. Un mur de flammes et des écrans de fumée.
Pour m’isoler du monde, pour m’en protéger.
Au milieu de ce mur, j’ai voulu arrêter le temps. J’ai voyagé en Hyrule et en Nibel.
Le temps a juste glissé … un peu plus lentement.
Moi j’ai alimenté le mur, j’y ai laissé aussi peu d’espace que possible, mais l’air rentrait tout de même. J’ai laissé l’écran de fumée s’en charger pendant que j’explorais la place nette que laissait le cercle de flammes. Il y avait beaucoup de choses que je pensais importantes mais qui se sont révélées sans valeurs. Il faut que je les jette, mais je ne sais ni où ni comment faire (et maintenant que le mur de flamme a baissé, je ne suis plus si sûr qu’elles sont sans valeurs).
J’aimais bien cette rage. Elle m’a faite faire un mur de flamme qui a fait un peu de ménage, ou en tout cas qui m’a montré comment faire le ménage.
Mais elle s’en va, je le sens. Je la perds, elle se noie.
C’est dommage car elle est bien pratique.