Hier j’ai travaillé, beaucoup. Dans cet espace laissé par le temps les idées fusent : elles ont le temps de germer, pousser et éclore. Suffit d’être patient. Seed and forget, passer à un autre sujet, et revenir : ça a poussé, plus qu’à récolter, et recommencer.
Le temps ici se laisser malaxer. Il est disponible, souple, aéré, malléable. A moi d’en faire ce que je veux, de tailler mon chemin dedans.
Mon monde a envoyé une navette me chercher. Elle est donc arrivée aujourd’hui. Je l’ai senti un peu comme une perversion du temps que j’ai construit ici. Tant pis, j’ai fait avec. Mais mon temps a disparu, évaporé. J’en ai retrouvé les échos quand je suis revenu à mon campement.
Repartir avec eux ? rester ? Rester pour rebâtir puis devoir repartir ? (la prochaine navette qui passait dans ce système était quelques jours plus tard). J’ai préféré rentrer avec eux.
J’emporte avec moi les résonances sensorielles de la qualité de temps découverte ici…