Ou quand le rapport minoritaire a raison.
Quand j’ai annoncé à tous ceux que je connaissais que j’allais faire infirmier, tous, sauf un, m’ont dit « je te vois bien là-dedans ! »
Un m’a dit : « Mais qu’est-ce que tu vas foutre là-dedans ?? Toi qu’a besoin de rêver, d’être tête en l’air ! »
Alors voilà, mon côté rêveur pas organisé, mon âge, mon expérience, ma culture me desservent. Où j’ai envie d’être lyrique il faut être factuel ; où je me dis « bwa, c’est bon comme ça » il faut finaliser et ne rien oublier ; où je m’appuie sur les autres je ne dois compter que sur moi ; où j’estime savoir, en fait, non, je ne sais pas ; où je pense maîtriser je me fais engueuler comme un gamin ; où j’ai pense avoir pris mes marques, non, ton territoire est trop petit, gars.
Où ma nature d’électron libre doit apprendre qu’elle n’est pas seule et que d’autres, et des vies, dépendent d’elle et qu’elle doit donc apprendre à être deux dans sa tête. Où ma nature d’électron, en fait, qui est le plus souvent une force est ici clairement délétère.
Les structures que j’ai dans la tête, qui jusqu’ici m’ont servi à apprendre tout ce nouveau monde, cette fois-ci me bloquent : trop rigides (je les pensais souples, adaptable, pff)