Encore en EHPAD. Encore. Pas vraiment eu le choix mais faisons contre mauvaise fortune bon cœur.
Les roulements ne sont pas les mêmes que pour mon précédent stage : 8h-15h30 du lundi au vendredi (avec 30min pour manger. 30min) alors que les IDE sont sur 12h, donc 3 ou 4 jours par semaine. Donc les étudiants ne sont pas avec une seule équipe tout le long de la semaine, pendant leur stage.
C’est mieux, non ?
Bah non : 4 IDE, plus la cadre de santé, 10 binômes différents, autant d’ambiances, d’interactions et d’organisation à laquelle s’habituer. En tant qu’étudiant je préfère autant que mes équipes soient stables et qu’une seule personne soit ma référente. Qu’une seule me dise « ceci est blanc, ceci est noir », quitte à ce que je le discute.
Mais pas que les quatre me disent des vérités toutes différentes entre elles et le protocole en place. Et différentes de ce que fait le personnel soignant. Et parmi ces quatre personne aucune ne soit celle qui signe ma feuille d’évaluation à la fin du stage.
Trop compliqué à gérer pour moi. Mais a priori pas pour ma pote de promo, qui a mieux su s’adapter que moi. J’en suis encore à essayer de comprendre comment je fonctionne pour savoir pourquoi ce genre de situation me fait autant chier…
Au bilan de mi-stage il m’a été reproché de ne pas savoir bosser en équipe (moi ? pas savoir bosser en équipe ??) car le personnel soignant n’avait absolument aucune idée de ce que je faisais, de ce que j’avais en tête, vu que je ne communiquais pas. Je ne communiquais pas ce que j’avais fait, ce que je j’allais faire, où j’étais. Il n’arrivait pas à me cerner. J’ai été qualifié d’électron libre. La cadre m’a avoué qu’elle hésitait à interrompre mon stage, pensant que je n’étais pas fait pour ce métier.
Remisant ma fierté dans ma poche avec un mouchoir par dessus, j’ai corrigé le tir.
Au bilan de fin de stage sur dix compétences à acquérir pour avoir le diplôme, j’en ai validé trois. J’ai aucune idée de si c’est normal ou pas.
Voilà, c’est très idiot mais l’image que j’ai est des bourgeons qui pointent le bout de leur nez sur un arbre.
Tonton yannick