A l’autre bout de chez moi, dans une maison de retraite, tôt, bien plus tôt que ce dont j’ai l’habitude.
La différence avec un stage d’observation c’est que ce stage sert pour ma formation. S’agit donc de pas se mettre mal dès le départ.
Ma formatrice est une jeune infirmière : diplômée depuis environ 1 an.
Dans le bain dès le départ : visite du lieu, revue des objectifs de stage, et distribution des médocs aux résidents.
Café ? Non, pas café. Et c’est quelque chose auquel il va falloir que je me fasse : je ne suis plus cadre, mes heures sont comptées.
Distribution : l’infirmière connait par coeur les noms des résidents, leur traitement et comment il faut le leur donner : écrasé mélangé à leur eau gélifiée, entier à leur glisser dans la bouche et à faire passer avec de l’eau, les laisser faire en vérifiant qu’ils ne l’ont pas cachés sous la langue, les déposer sur leur table.
Puis un peu de paperasserie.
Puis re-distribution.
Puis les aider à manger.
Puis re-paperasserie.
Puis re-re-distribution. Puis traquer ceux qui ne sont pas dans leur chambre afin de le leur donner.
Puis les re-aider à manger.
Et au milieu de tout ça : faire les transmissions sur l’ordi.
Équipe sympa, horaires impossibles, résidents peu interactifs
Déçu : ce n’est pas comme ça que je voyais le soin.