Dur de résumer ces cinq jours de stage …
J’ai pu observer, beaucoup. Poser des questions. Ils m’ont accueilli, expliqué, guidé.
J’ai fait un peu plus que les horaires, par goût. J’ai eu très mal aux pieds à force de piétiner. J’en ai pris plein le ciboulot ; domaine inconnu où je ne peux rien réutiliser de ce que je connais. Une sorte de départ à zéro.
C’est presque faux : j’ai pu deviner la signification de certains acronymes, quelques mots, de part ma culture, mais pas par mon boulot.
J’ai rencontré des gens extraordinaires, des gens comme j’aimerais être , d’autres moins.
J’avais le sourire, en rentrant chez moi. Dans les transports, pourtant vidé et la tête bourdonnante, j’avais envie d’aider tout le monde. J’avais l’impression de revenir dans le monde réel. Je me sentais perdu mais plutôt comme jeté dans le vide : je vois d’où je viens, je connais la trajectoire, je ne sais par contre pas combien de temps va durer la chute ni si je vais apprendre à voler entre temps.