Capable

Comme dit smiley “tu peux”, on est les seuls à se fixer des barrières et à regretter ensuite de ne pas les avoir franchies.

C’est mouna qui a écrit ce commentaire, pour un post de Gab.

Mouais.. ouais c’est vrai. Des barrieres, des barrieres… Pff c’est tellement vrai.

On dirait qu’a chaque jour, je réalise a quel point c’est vrai.

Des barrieres.

J’imagine qu’il faut s’en fixer, pour réussir a les surpasser. Pour se sentir bien de l’avoir fait. Pour acquérir un peu d’estime de soi.

« Je suis capable ». En voila une phrase difficile a prononcer.

…….

Le Cegep est fini, et ma première semaine de congé est déjà envolée… Terminée..

Je me vante d’être quelqu’un qui agit selon ses convictions, je suis fière de dire être toujours sincère, toujours franche, jamais hypocrite, et de bien gérer mes contradictions.

Pff.. quelle bonne blague.

Franchement, je me pose des questions à propos de mon copain et moi depuis que ça a commencé presque. Ça fait 5 semaines qu’on est ensemble.. et bah.. Je me pose pas moins de questions. Je sais que j’ai de l’affection pour lui… Mais c’est plutôt fragile.

Mon ex revient me parler : je me met à m’ennuyer de lui.
Un ami qui me draguait à la blague (je croyais) au début de la session m’avoue qu’il a toujours eu un faible pour moi : je rêve à lui.

Être à la place de mon copain, j’aimerais pas la situation. Mais il peut pas savoir… je crois finalement que je suis maître dans l’art de l’hypocrisie. Il croit sans doute que je suis amoureuse par dessus la tête. Et c’est pas vrai. J’ai bcp d’affection pour lui.. mais.

Mais.

J’ai l’impression qu’il a tellement moins vécu que moi, qu’il est tellement naïf, qu’il est tellement «frais» dans le sens qu’il a jamais été malmené par la vie, qu’il a pas de cicatrices comparables aux miennes… Peut-être, sûrement, qu’il a beaucoup à m’apprendre sur les bons côtés de la vie justement… mais pour l’instant il m’énerve d’être si amoureux de moi.

Je figure mal lui dire : aller, décolle un peu, j’suis pas un monument.

Pourtant, j’aime qu’il s’occupe de moi, j’aime qu’on prenne soin de moi, c’est certain… Mais quand j’ouvre les yeux.. c’est pas de l’amour qui noue mon estomac…. Je me répète.. c’est de l’affection, avec un peu de remords.

Vraiment, en revenant me parler, mon ex m’a rendue encore plus vulnérable. Et là cet ami qui m’avoue qu’il a toujours eu un faible pour moi (et moi aussi.. je l’ai toujours trouvé plutôt intéressant..), ça me donne envie de tout abandonner pour lui. Mais c’est nul de ma part!!! Je le connais pas davantange que mon copain actuel, appelons le M, je sais pas si ça irait mieux avec lui. Et puis… M veut qu’on habite ensemble et tout, et j’ai presque déjà un peu presque dit oui… Je peux pas vraiment reculer… Il m’en parle souvent, et moi avec ma totale hypocrisie de merde, je lui donne l’impression d’en avoir envie aussi.

C’est quoi mon problème.. je veux absolument être avec quelqu’un, c’est ça?

Je suis pas mieux qu’un autre à qui je faisais la morale voilà quelques temps…

Temps réel

J’ai passé mon ordi en ‘temps réel’ pour éviter les latences.

Ca consiste à

  • Patcher le noyau pour lui donner les capacité ‘temps réels’,
  • Donner le priorité temps réels aux processus du groupe ‘audio’, dont je fais of course partie (installation d’un pam modifié, trifouillage de son fichier de conf’)
  • Augmenter la priorité des irq qui gèrent les timers et la carte son (via rtirq). Ca, c’est presque fini: « suffit que » je colle ma carte sur une irq toute seule 🙂
  • Augmenter le latencty_timer de la carte son (via setpci)

Me reste à tuner le disque dur, et peut-être encore les irq.

Sinon, j’ai chopé l’overlay proaudio de Gentoo, ce qui me permet d’avoir les toute toute toutes dernière versions des trucs fun comme Rosegarden et Ardour (dont, par ailleurs, je ne sais toujours pas me servir 🙂 )

Tout est ici:  http://www.linuxmao.org/tikiwiki/tiki-index.php?page=Gentoo_MAO#_Installation_du_noyau_i_rt_sources_i_

Mao?

Cette semaine j’ai passé des heures entière à comprendre, compiler et trifouiller Alsa, Jack, Pulse, Rosegarden, Ardour, Hydrogen, Muse, Lmms, Rezound, Qsynth, Jamin, ZynAddSubFx et la norme MIDI. Ça m’a coûté des heures de sommeil et de compilation, et m’a fait couché bien bien après minuit…

J’ai pas encore tout intégré, mais j’avance vite.

Cette après-midi j’ai acheté (mais pas encore payé, merci Marc 🙂 ) une carte son Sound Blaster Audigy 2 Platinum Ex: rack externe, entrée et sorties MIDI (ce pour quoi je l’ai achetée, tout de même), 7.1, table d’onde et, cerise sur le gâteau, mix hardware (ceux qui on galérés avec Alsa comprendront en quoi c’est intéressant :))

Dès que je peux je chope un clavier MIDI, et le gars Garf pour qu’il m’éclaire tout ce foutoir de ses lumières.

Ça va roxer 🙂

Toujours pas

J’ai toujours pas envie de parler. Pas envie de partager, pas envie de tenir au courant, de me bouger pour les autres.

Cas d’école à table. D’habitude je raconte éventuellement les films que j’ai vu, ce genre de chose. Je ne le fais plus. Et d’ailleurs je n’ai même plus envie de manger avec du monde. Je n’ai par ailleurs pas le cœur  à manger seul…

Bref, je me colle à un bout du groupe, prêt du mur, histoire que personne d’autre que celui que je préfère ne vienne se mettre à côté de moi. Je me fais superbement ignorer pendant un bout de temps, on ne parle pas de moi et je ne me mêle pas à la conversation.

Sauf qu’à un moment ils remarquent que je ne dis rien. S’en suivent les vannes habituelles, ils attendent ma réaction, qui ne vient pas. Je les laisse faire, me sers de l’eau. Je sens leurs regards sur moi. Qu’ils me regardent, qu’ils essaient de savoir ce que je pense, qu’ils attendent que je me batte…

Et ça repart, et je sens toujours leurs regards, et je ne réponds toujours rien. Ca ne me fait pas du tout rire, pas plus que ça ne me blesse. Je ne le méprise pas, c’est juste qu’ils ne savent pas qu’il ne faut pas me faire chier, et comme je n’ai pas envie de le dire parce que je n’ai pas envie de passer du temps à expliquer parce que je n’ai pas envie de parler, je les laisse faire.

Après tout, peut-être qu’ils sont l’habitude que je sois comme ça, parfois, qu’ils ont appris à faire avec, qu’ils se disent que c’est dans ma nature. Alors que ça ne l’est pas du tout, pas du tout du tout… Pas plus cette fois-ci que les autres fois.

Mais je crois que de toute façon ils s’en foutent, d’une certaine manière.

Choose your future

Redécouvert ça, ce matin:

Choose life. Choose a job. Choose a career. Choose a family. Choose a fucking big television, Choose washing machines, cars, compact disc players, and electrical tin openers. Choose good health, low cholesterol and dental insurance. Choose fixed- interest mortgage repayments. Choose a starter home. Choose your friends. Choose leisure wear and matching luggage. Choose a three piece suite on hire purchase in a range of fucking fabrics. Choose DIY and wondering who you are on a Sunday morning. Choose sitting on that couch watching mind-numbing sprit- crushing game shows, stuffing fucking junk food into your mouth. Choose rotting away at the end of it all, pishing you last in a miserable home, nothing more than an embarrassment to the selfish, fucked-up brats you have spawned to replace yourself. Choose your future. Choose life… But why would I want to do a thing like that?

I chose not to choose life: I chose something else. And the reasons? There are no reasons.

Tiré de Trainspotting, de Dany Boyle