Epilogue

Moralité

Avoir un pote comme Côme est un bonheur et une malédiction. Il y a 6 mois je ne savais pas où était le Kamchatka et je m’en foutais. Aujourd’hui je sais. Et je sais ce qu’il y a à y voir. Je sais que les volcans sont d’une beauté à couper le souffle. Je sens que notre planète est vivante. Je sais que la Terre est grande, très grande. Je connais tout un tas de détails sur la Russie et sur cette péninsule.

Je sais que voyager ne calme rien. Voyager pour laisser ses problèmes à son point départ est une bêtise : ils viennent avec vous. Je sais que je suis toujours, et à jamais, curieux. Je sais que je peux être de mauvais poils pour des raisons idiotes, et que ça ne dure pas. Je sais qu’être trop longtemps avec trop de gens fini par me peser, et que j’aime parfois la solitude. Je sais qu’en voyage je ne suis pas aussi présent que je le souhaite, qu’il le faudrait, que Côme et Charles. Je sais que je suis patient, très patient, et pas frileux.

Ambiance de groupe

Daniel a à un moment dit que c’était un des voyages qu’il a fait où il y a eut la meilleure ambiance. Chez Malungos c’est bonne ambiance aussi, c’est Oba également, au Kirghistan pareil (en mieux), et ainsi de suite dans en fait la plupart des groupes auxquels j’appartiens.

J’ai donc un problème de poule et d’œuf : suis-je attiré par les groupes où l’ambiance est bonne, ou est-ce ma présente qui pacifie le groupe ?

Remerciements

Mes grolles, qui m’ont vaillamment porté tous les jours, par tous les temps, même si elles ne sont pas étanche.
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Pas Côme. Comme d’habitude, mais il a l’habitude.

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