Nuits de Pleine Lune…

J’ai craqué.
J’ai réanimé mon blog, et je lui ai réinjecté une dose de dopant pour qu’il se réveille. Il s’est suffisamment endormi, il est temps que son pouls batte à nouveau… un blog un peu différent dans la forme, mais qui recueillera toujours ces « pensées immédiates » que nous interdit l’activité quotidienne.
Du coup, hop, je poste en double, ici ce que j’ai posté là-bas il y a 3 jours …
Pourquoi 3 jours ?
Parce que 3 jours changent beaucoup de choses. Je suis bien placé pour le savoir.
En plus, en l’absence de Gab, je me suis dit que ce pourrait être sympathique. On pense à toi Gab. Take Care.
Fais gaffe.

Et me voilà à nouveau devant cette page blanche qui, je le sais pertinemment, va sous peu être remplie sous l’impulsion de mes doigts qui me démangent…
Non mais vous avez vu l’heure ?
Plus de 2h du matin !
Pourtant, je suis frais et dispo !
Et non, je ne suis pas un couche-tard ! Je me suis couché à 22h et des brouettes, parce que ce matin j’ai un entretien.
Mais voilà, à 01h33, j’ai ouvert les yeux. Et qu’est-ce-qui ne brillait pas magnifiquement dans un pur ciel étoilé ? Une lune ronde et pleine, hypnotique.
Combien de fois ai-je entendu que la lune n’avait aucune action sur le comportement humain… Quelle connerie !
Dans les maternités, il y a 3 fois plus d’accouchements les nuits de pleine lune. Parlez donc à une sage-femme…
Dans les commissariats, eux aussi savent quelle influence la pleine lune exerce sur le taux de criminalité !

Et il y a moi.
Un humain comme les autres. Un poil « sensitif » pour ce genre de choses.
Et qui se réveille en pleine nuit pour aller s’asseoir quelques minutes devant la fenêtre, sans bruit, et regarder la lune qui brille de tous ses feux.

Un jour quelqu’un qui a une forte empathie avec moi m’a demandé sur un ton à moitié sérieux combien de vies j’avais déjà vécues. Sur le coup, j’ai un peu été pris de cours. Sa remarque était pourtant loin d’être déplacée, je ne sais juste pas y répondre.
Mais j’ai appris une chose au cours de toutes ces vies. Les légendes sont basées sur des faits à l’origine. Des choses qui se sont passées, et qui, au cours du temps, de bouche à oreille ont été embellies, mystifiées, dégradées, ou au contraire détaillées.

La pleine lune a plusieurs millions d’histoires différentes à raconter. Mais l’une qui traverse toutes les civilisations, et toutes les époques, est celle du loup-garou.

Je ne crois pas que les loups-garous soient des humains qui mutent en loups à proprement parler.
Techniquement, médicalement, cela me paraît très difficile. Cela nécessiterait une modification structurelle des os, du squelette, et notamment de la colonne vertébrale et de la boîte crânienne trop importante.
Pourtant, dans l’histoire, il y a énormément de cas qui sont reportés. Et très sérieusement, même, par des historiens, des relateurs reconnus. On retrouve les premières traces de ces histoires dans l’Antiquité. Plusieurs manuscrits font état de zooanthropie. C’est à dire d’hommes-animaux, de métamorphes.
Loup-garou vient du grec, lycos -loup- et anthros -homme-. Une forme de zoo-anthropie.
Au Vème siècle avant notre ère, les manuscrits d’Hérodote -appelé quand même le « Père de l’histoire » par Cicéron, considéré comme l’un des premiers véritables explorateurs et qui reportait scrupuleusement les événements auxquels il assistait, excusez-moi du peu !!!!-, débarquant sur les berges de la Mer Noire font état des capacités métamorphes des peuples locaux. « Une race d’homme capable de se transformer en loups et de reprendre, lorsqu’ils le désirent, leur forme humaine ». Un peu plus tard, Pline également reporte dans ses écrits des faits sur des hommes-loups.
Et ainsi jusqu’à ce siècle. 1925, en Alsace, 1930, Bourg-la-Reine, 1949, Rome, où la police elle-même est confrontée à ce phénomène, 1957, Singapour, les autorités anglaises sont confrontées à des attaques envers les pensionnaires d’un foyer d’infirmières et les agressions présentent tous les aspects d’un ou plusieurs hommes-loups, Septembre 1968, à Saint-Joseph de Coleraine, un groupe complet d’enfants accompagnés de 2 hommes (dont Paul Bogus), témoignent d’avoir vu à une bête humaine. Encore plus proche, au Québec, Angèle Gagnon et son mari, en pleine nuit, aperçoivent une chose qui ressemble à un homme-loup devant leur voiture, capable de sauter de plusieurs mètres, etc etc.
Dans toute légende il y a une part de vérité.

Mais revenons-en à cette nuit. Assis devant la fenêtre, admirant la lune, de tout l’émerveillement de la beauté de la nature.
Sensible à sa forme, sa clarté et ce qu’elle me dit.
Rien d’étonnant à se sentir « animal » à la vue de la lune. Elle émane une force particulière. Quelque chose que je sens vibrer en moi.
Elle affine mes sens encore plus.
Qu’elle est belle…

Evidemment elle me renvoie également pleins d’images… et l’impression de ressentir une autre présence en moi.
Je pourrais presque y voir un visage connu. Un sourire délicieux. Un regard perçant.

L’astre sélennite. Doux homonyme.

Gros coup de gueule du matin…

« La connerie humaine n’a d’égale que la miséricorde de Dieu ». Albert Einstein. Qui était agnostique, au passage.

Depuis quelques jours, j’offrirais avec plaisir une corde à Christine Albanel pour qu’elle aille se pendre. Ou se ligoter et se jeter dans la Seine. Je ne sais pas si vous vous êtes intéressés au projet de loi HADOPI, mais il y a là de quoi s’ouvrir les veines. Cette loi pose des chaines sur la liberté d’internet. Mais des chaines du genre mahousse, hein, pas la petite chaînette qu’on trouve jolie à la cheville d’une femme élégante ! Du genre les chaines qui retiennent Prométhée pendant qu’il se fait becqueter le foie par le piaf de Zeus…

Et cette connasse, excusez-moi du peu, demande même une « sécurisation du poste de l’internaute » …

Alors là… elle touche à mon PC, je lui refais sa tronche façon Guernica. (Et pardonnez-moi pour votre art magnifique, cher maître Dali).

Bref, AUX ARMES CITOYENS !

Il y a une levée de boucliers de partout, mais je vous propose 1 site pour démarrer. Nous en rajouterons peut-être au fur et à mesure !

Pathologies et traitements…

Premier billet sur ce blog…  Merci Gab d’avoir accepté 🙂

Pour ceux et celles qui ont suivi mon ancien blog http://h4tch.blogspot.com, c’en est la « continuation » en quelque sorte…

Allez, on s’y attaque…

Je suis jaloux.
MOI !
Je suis JAMAIS jaloux !
C’est quoi ça ?

Hé ben je crois. L’impression…
C’est grave docteur ?
« Voyons, tant que vous prenez 2 comprimés de Bienséance 3 fois par jour, votre sirop de Silence toutes les heures, 3 cuillères de poudre de Ecrasez-vous-et-restez-à-votre-place, pis un suppositoire au cactus (rien que les épines) matin et soir de fatalisme-de-toute-façon-rien-ne-pourra-jamais-changer, tout ira bien, vous resterez sur pied, ou légèrement amputé, mais rien de grave, juste le coeur. Bah, c’est un truc qu’aujourd’hui la société n’utilise plus de toute façon, et vous n’en avez pas besoin pour vivre. Ah et votre cerveau aussi. Mais c’est pareil. Aucune utilité. Voilà, cette consultation est gratuite et vous sera débitée directement sur votre carte bleue. »

Suis-je vraiment jaloux ? Ou juste frustré ? Ai-je le droit d’être jaloux, de vouloir toujours mieux ? De me battre pour ce en quoi je crois, et ce que je ressens ?
Ou dois-je retourner dans ce commun humain, les bras baissés, lobotomisé, marchant comme un mouton au milieu du troupeau, avec au fond de l’oeil l’intelligence qu’on peut aisément apercevoir dans l’orbite glauque d’un veau qu’on conduit à l’abattoir ?

Je me suis toujours battu pour ce en quoi je crois, ce qui me fait vibrer, parce que c’est ce qui me fait sentir vrai, vivant, libre. Je ne cesserai jamais d’entendre mon coeur. Alors autant se faire une raison qui ait du coeur.

Oui, je le clame.
Quoique ce soit que je ressente là, c’est suffisamment fort pour ne pas être anodin.
Les sentiments, c’est bien ce qui nous rend humain, non ?
Alors je ne prendrai pas ce traitement, et je vivrai.
Comme toujours. Tout. A fond. 100% d’instant présent, avec le fort espoir que demain sera mieux qu’aujourd’hui, qui fut meilleur qu’hier.

Hein ? Faire quoi ? Oublier ? Chasser le naturel ? Oui, ben c’est pas faute d’avoir essayé.
Le problème, c’est bien ça…
Et se mentir à soi, ça marche pas bien.
Donc on relève la tête et en avant !
De toute manière, il ne reste que l’avenir à écrire.
Et je garde toujours ma plus belle plume pour le faire.
Elle effleure le papier pour inscrire des mots
Comme un souffle chaud dans un cou.
Comme une douce caresse sur le creux d’un dos.
Et sa danse sur le papier esquisse de vrais bijoux.

Me voilà reparti en rimes…