Stress

745909aa8aeb355290fa6e78e9e6d7ce-d4stmxwJe m’endors en stress, me réveil en stress. Pas stress panique, mais stress tourmenté.

Stage de formation, donc évalué, voir noté. Je stress donc de ne pas réussir mes « exams », que j’ai pourtant chaque jour : faire une toilette, comme il faut, sans empressement, « dans les temps » (c’est-à-dire : pas dans un temps déraisonnable)

Chaque jour jusqu’à la fin du stage. Ce qui veut dire que je n’ai pas un temps illimité. Je n’ai que quelques opportunités. Et chacune « coûte » trois bon quarts d’heures, une fois par jour. Et c’est à chaque fois différent, il faut que je m’adapte, que je n’oublie rien, que je ne fasse pas mal, que je ne blesse pas.

Les jours sont comptés.

Et les jours sont longs. Les soirées courtes. A chaque paire ou triplet de journée c’est sous-marin sur cette période, ou presque. Les heures du soir sont comptées car la matinée arrive tôt, et la nécessité d’être un minimum en forme.

Entre deux périodes : respirer. Penser à soi, décompresser, mais tant de chose à faire (dont des articles à la bourre et qui auraient dû paraitre). L’équilibre est dur à trouver.

J’ai l’impression de marcher sur un fil tendu et d’osciller tantôt vers la panique intégrale, tantôt vers l’abandon total, et personne pour me retenir si je bascule.

Et je ne sais pas ce qui me fait garder le fil droit, je ne sais pas ce qui me fait tenir.

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