La Capoeira, c’est cool à beaucoup, mais pas trop non plus

Lundi … Capoeira.

En fait c’est l’activité que je peux pratiquer même si personne d’autre que je connais ne vient. En plus ça me défoule suffisamment et ça me fait suffisamment de bien pour que ça me manque quand je passe une semaine sans en faire.

Je commence à comprendre pourquoi certains mettent leur appellido dans leur nom Facebook, pourquoi certains, corde grise, viennent au cours débutant, et pourquoi certains viennent plusieurs fois par semaine …

Anyway, nous étions une vingtaine, ce qui est beaucoup pour une petite salle. Entraînement tout cool, puis roda.

Comme c’est l’anniversaire de l’une d’entre nous, elle joue avec tout le monde. Fatalement, ça crève 🙂

Je m’entraîne à faire le Macaco, que bien sûr je réussi d’un côté mais pas de l’autre …

Ca fait p* du bien de faire un peu de sport, ce sport, mais comme je me suis bien défoulé, je vais me coltiner des courbatures toute la semaine …

Snow Smell Smooth …

It’s Cold, out there …

Tracklist : The world is gray, de Bang Gang.

Parce que le monde est gris …

Il fait Froid, par ici …

De liens brisés en indifférence générale, de manque d’écoute en incapacité à parler, d’incompréhension en vengeance personnelle, de solitude subie en isolement provoqué, d’égocentrisme en courte vue, il fait Froid, dans ce monde.

Ne vous en apercevez-vous pas ?

La Capoeira c’est comme le vélo : ça s’oublie pas

Enfin … pas trop.

Lundi d’avant : trop claqué, trop la flemme d’y aller. J’ai eu tort, je sais.

Hier, donc, sortage du doigts du coin/coin, et go.

Entraînement classique, mais ça m’a fait plaisir de retrouver toutes ces bouilles, et surtout ce rythme. Et me bouger le cul, et retrouver ces gestes,

et retrouver ce rythme …

Fin du cours, roda à laquelle je participe peu. Puis je demande à un corde verte que j’apprécie beaucoup et qui pourtant vient quasi à chaque fois aux cours débutant pourquoi il vient, il me répond que c’est pour en faire plus. Oui, forcément, suis-je con …

Et enfin, assemblée générale, à laquelle je ne participe pas, une masseuse privée m’attendant à la maison.

Et ce rythme qui colle aux oreilles …

Je me couche

sans le sourire, je me réveille sans le sourire. Au milieu : des rêves ou des cauchemars. Autour : mon monde qui tourne. Au centre : le silence, mon silence. Derrière : une trace, des marques, des cadavres, des cicatrices, des monuments et des décombres. A côté : des personnes, silencieuses, afin d’affronter devant : l’inconnu.

Et le tapis roulant de la vie qui défile, avec ou sans moi …

2010, année du vice

Il y a quelque chose de frappant, à passer Noël et le jour de l’an : le temps ne ralentit pas.

Ces événements arrivent à la vitesse à laquelle ils arrivent, ils se passent puis s’en vont.

Minuit arrive, seconde après seconde, minuit sonne, puis minuit s’éloigne, secondes après secondes.

Regardez le ciel et la nature le soir de Noël, celui du nouvel an, un autre soir quelconque. Quelque chose permet-il de distinguer ces jours ? Non. Rien. La nature se cogne royal de notre calendrier (et s’en cogne d’une force … )

Lire la suite « 2010, année du vice »