Festival

Festival de Capoeira, et ce pendant 4 jours.

Première heure et demi : chants et instruments. Le rythme est toujours le même, on me colle à l’atabaque (percussion) et on m’enseigne le rythme. Que j’ai un mal dingue à choper, sans parler du fait que je suis incapable de chanter tout en tapant des mains …

Puis roda. J’ai jamais vu une roda aussi grande. Je n’avais jamais vu non plus de mestre jouer : l’un est vif, l’autre est souple (comme un chat), le 3ème est calme, le 4ème technique … Chacun son style, et chacun ne dévoile pas tout ses talents au premier jeu. Trop impressionné pour rentrer dans la roda, je me cantonne à taper des mains et à chanter.

Et je me dis … et je me dis : « quand saurais-je faire ça ? Quel est le secret ? » et je me dis que je m’entraînerais bien chez moi, devant ma glace, mais que je ne le ferai pas ; et je me dis que je prendrais bien plus de cours mais je ne le ferai pas ; et je me dis « pourquoi pas pourquoi pas pourquoi pas moi ? » mais parce que je ne suis pas que capoeiriste.

Mais je me dis que si, ce soir, je suis capoeiriste, et je prends une grand claque dans ma poire qui me fait douter douter douter de plein de choses. Tout à mes réflexions, tout à mes interrogations, tout à ma … honte ? je ne rentre pas dans la roda et regarde la vie et ses occasions non saisies passer devant moi.

Et c’est tout chamboulé, le rythme dans la tête, les muscles frustrés de n’avoir pu se détendre, les oreilles pleines d’accents portugais et une agressivité accumulée que je rentre chez moi avec l’envie de hurler.

Demain sera un autre jour, pire, où il faudra que je prenne très soin à ne pas être agressif …

Taken snow …

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